Newsletter of Phenomenology

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164765

(2017) Philonsorbonne 11.

Performativité du langage et empowerment féministe

Mona Gérardin‑Laverge

pp. 93-105

Cet article explore une des pistes permettant de comprendre ce que peut être une puissance féministe d’agir dans et sur le langage, et quelles peuvent être ses conséquences sur les rapports sociaux de sexe. L’idée principale qui y est développée est la suivante : le langage est une de nos prises majeures sur les rapports sociaux, pour les analyser et les déstabiliser. D’abord, parce que contrer la représentation du langage comme simple reflet ou représentation du réel (du monde ou de la pensée) est un outil indispensable pour contrer l’illusion de la naturalité des rapports sociaux et du binarisme de genre. Ensuite, parce qu’il existe une véritable co-constitution du langage comme acte et des conditions sociales qui permettent aux énoncés de réussir comme actes de parole.

Publication details

DOI: 10.4000/philonsorbonne.917

Full citation:

Gérardin‑Laverge, M. (2017). Performativité du langage et empowerment féministe. Philonsorbonne 11, pp. 93-105.

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