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Temps, mode et intrigue 

de la forme verbale à la fonction narrative

Raphaël Baroni

pp. 125-142

Contrairement à une idée reçue, héritée des traditions formalistes et structuralistes, la dimension verbale de la représentation de l’action, et notamment le choix des temps et des modes, est loin d’être indifférente pour définir l’intrigue du récit. Les approches rhétoriques et cognitivistes considèrent l’intrigue comme une matrice de possibilités, dont la fonction est de susciter dans l’auditoire le « désir cognitif » d’un dénouement. Dès lors, les formes du discours, et notamment la manière dont les procès sont représentés verbalement, jouent évidemment un rôle essentiel dans l’excitation ou la neutralisation de ce désir. Cet article a pour but de déterminer les affinités entre les formes verbales (qui incluent aussi bien les « temps » de l’indicatif que les « modes ») et leur fonction dans l’intrigue.

Publication details

DOI: 10.4000/ml.2376

Full citation:

Baroni, R. (2015). Temps, mode et intrigue : de la forme verbale à la fonction narrative. Modèles linguistiques 71, pp. 125-142.

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