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L'article envisage la façon dont est abordé, dans le système néothomiste de G. Siewerth, le rapport entre être et pensée. Il montre que ce rapport est loin d'y être simple et schématique, car si c'est bien l'être qui constitue pour Siewerth le terme premier et fondamental en lequel s'enracine la pensée, cela n'est à son tour possible que dans la mesure d'une étroite affinité de l'être avec la pensée, au point que Siewerth en vient à parler d'une foncière «idéalité» de l'être. C'est cette idéalité de l'être dans toute sa complexité et avec les problèmes qu'elle soulève que l'article cherche à analyser. Il s'attache en particulier à la difficile notion de «conception de l'être» par laquelle Siewerth tente d'expliciter le rôle crucial de la pensée dans la dynamique de l'être, ce qui engage des considérations particulièrement décisives sur le rapport être-néant.

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