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Hellénisme, philhellénisme et transferts culturels triangulaires 

le cas de Charles Benoît Hase

Sandrine Maufroy

pp. 109-123

Parti de Weimar en 1801 afin de combattre pour la libération de la Grèce, Charles Benoît Hase (1780-1864) s’installa finalement à Paris, où il fit une brillante carrière d’helléniste. Autour de lui se développa un important réseau de relations principalement franco-allemand. Son philhellénisme de jeunesse était lié à son admiration pour la Grèce antique et à ses convictions républicaines. Mais le volet politique de son engagement disparut peu à peu au profit d’un philhellénisme culturel et scientifique. Il s’agissait de contribuer au réveil de la Grèce par la diffusion du savoir et par une régénération de la langue et de la littérature grecques fondée sur l’imitation des Anciens. Par son enseignement du grec moderne à l’École des Langues Orientales, ses travaux scientifiques et ses relations avec Grecs et philhellènes, Hase se trouva au centre de transferts culturels franco-germano-grecs où philhellénisme et études grecques se nourrissaient mutuellement.

Publication details

DOI: 10.4000/rgi.75

Full citation:

Maufroy, S. (2005). Hellénisme, philhellénisme et transferts culturels triangulaires : le cas de Charles Benoît Hase. Revue germanique internationale 1 (2), pp. 109-123.

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